Catégories
Campus Reportage

Projet Bernoulli-Bassenges: l’EPFL la ferme

“Ils ne voulaient pas faire la promo d’un truc qu’ils allaient détruire par la suite”

Tom, membre du collectif de la ferme de Bassenges

On y trouve des légumes, des ânes et en face se tient une ferme. La ferme de Bassenges, adossée à la colline d’Écublens, se situe sur les parcelles les plus au nord du campus, et est depuis début 2020 fièrement occupée par un collectif de jeunes agriculteur·ices. Iels y ont vu un lieu fertile à la création d’un projet agronomique low-tech et durable. D’abord soutenu par l’EPFL – propriétaire des parcelles – ainsi que le fruit d’une mise à concours tel que prévu par le droit suisse1, le projet est désormais menacé par les tendances expansionnistes d’une institution qui ne semble soudainement plus très intéressée par la durabilité.

En effet, au printemps 2024, l’EPFL fait une présentation lacunaire de son nouveau projet de “réhabilitation” de cette ferme historique du XVIIIe ; au profit d’un nouveau centre de mathématiques. 

L’annonce du projet vient compromettre le renouvellement du bail agricole en janvier 2025, pourtant promis par les initiateur.ices du projet et émerge à un moment peu opportun pour l’école: celui du changement de présidence. Que se cache-t-il derrière ce projet de rénovation clinquant, à l’aube des fortes coupes budgétaires de la Confédération ? Que reste-t-il des promesses institutionnelles portées par la vague verte de 2019 ? Reportage.

Contexte

À l’origine du projet de ferme péri-urbaine se trouve une collaboration des membres de l’ancienne équipe de la Vice-Présidence pour les ressources humaines et les opérations de l’ EPFL ainsi que le vice-recteur Durabilité UNIL, pour n’en citer que quelques un.es, ayant mis à concours l’exploitation des terres agricoles adjacentes aux deux campus dans le but de les revaloriser. Concours2 remporté par le Collectif de la ferme de Bassenges, composé d’un savant mélange d’agriculteur·ices bio et d’universitaires formé·es en environnement – avec pour objectif de faire l’expérience d’une ferme durable et locale – associant élevage, maraîchage, ou encore agroforesterie3. L’équipe tisse en parallèle des liens avec les collectivités locales; via des visites des classes alentour, des paniers de légumes en vente ou encore des projets de recherche menés par des membres du monde académique4.

En juillet 2023, après quelques bruits de couloir, le collectif apprend de la part de M. Gäumann, l’actuel vice-président des opérations (VPO), que le contrat de bail agricole, d’une durée initiale de 6 ans, n’allait pas être renouvelé. La raison; l’institution serait en manque de place et aurait besoin du hameau pour y déplacer son centre de mathématiques avancées: « le centre Bernoulli ». Si l’on se fie à la description faite sur son site internet, le centre “aims to foster excellence and promote research in the fundamental sciences, combining mathematics, physics and computer sciences” (vise à encourager l’excellence et à promouvoir la recherche en sciences fondamentales, en combinant mathématiques, physique ainsi que sciences informatiques)5 et rassemble une cohorte de chercheur·euses en sciences fondamentales, ainsi qu’en informatique théorique. De plus,  il a récemment accueilli la nouvelle médaillée Fields, Maryna Viazovska6.

Poireaux et politique communale

Le charmant hameau de Bassenges est composé d’une maison vigneronne et d’un corps de ferme, monuments historiques classés en note 27, donc très protégés, et se trouve sur les parcelles 944 et 14678, propriétés de la Confédération. Les 7.3 (ha) de terres avoisinantes sont ce qu’on appelle des surfaces d’assolement (SDA). Elles sont protégées à l’échelon fédéral par la LAT9 (Loi sur l’aménagement du territoire) et ne peuvent être utilisées qu’à des fins d’exploitation agricole. Afin de garantir un minimum de souveraineté alimentaire, le PS SDA (Plan sectoriel des surfaces d’assolement)10 définit la surface totale minimale d’assolement à 438’460 ha, le canton de Vaud à lui seul possédant la responsabilité d’environ 17% du contingent national (75’800 ha). La tension est donc élevée entre les injonctions de densification urbanistique et la protection des zones agricoles, surtout lorsque la tendance est au mitage du territoire. De multiples enjeux s’y ajoutent; non seulement nous perdons rapidement les surfaces agricoles nécessaires à notre alimentation, mais le bétonnage et toute sa chaîne de production altèrent drastiquement la qualité de celles-ci11.

Et c’est là que les problèmes de juridictions commencent: les parcelles appartiennent à la Confédération et sont allouées depuis la fin des années 70 à l’école polytechnique (jadis EPUL) — qui en théorie, en fait la gestion — Or, si l’on se fie au plan d’affectation communal (PACom)12, le terrain est dit “hors zone à bâtir”. Cela signifie que c’est le canton (DGTL/Direction Générale du Territoire et du Logement) qui sera responsable de délivrer l’autorisation de construire, contrairement au cas usuel où cela incomberait à la commune. On est donc en mesure de se demander si les parcelles ne devront pas être “rezonées” afin de pouvoir accueillir le centre Bernoulli, qui jusqu’à preuve du contraire, ne plante pas de poireaux.

N’en déplaise à la VPO, le projet de rénovation se trouve à la jonction de plusieurs juridictions et cadres légaux, la séparation des devoirs aux échelons fédéraux, cantonaux et communaux en fait une entreprise peu triviale. De plus, selon nos informations, la commune d’Écublens est non seulement loin d’être au bout de la révision de son plan d’affectation communal, mais son plan climat met actuellement un fort accent sur “favoriser la participation des initiatives citoyennes, soutenir les circuits courts et l’économie circulaire, (…)” et enfin “promouvoir l’agriculture urbaine”. Là encore, on constate une tension évidente entre les velléités locales et l’agenda de l’EPFL, qui comme tous les propriétaires du canton se doit de respecter l’État de droit.

Campus hors sol grignotant du territoire

L’EPFL se dit pieds et poings liés face aux nouvelles coupes budgétaires annoncées par la confédération, à hauteur de 100 mio de francs pour les EPF, et se doit supposément de faire usage de toutes ses surfaces avant de pouvoir espérer davantage d’aide fédérale13. Il est dit que le campus est surchargé, que l’institution est à court d’espaces pour l’enseignement et la recherche14. Les prévisions apocalyptiques quant à l’avenir du campus et les discours ascétiques semblent apparemment justifier le fait de construire quelques bureaux supplémentaires dans une bâtisse vigneronne. Le campus polytechnicien semble être en pleine dissonance cognitive: qu’en est-il des lubies architecturales jupitériennes des présidences précédentes ?

Des pans entiers du campus se sont vus bétonnés au fil des ans, avec en tête — semble-t-il  — le cachet international avant l’optimisation de l’espace, comme en témoignent les 20’000 m2 horizontaux du Rolex Learning Center ou encore les 3’000 m2 long de l’ArtLab et son « Montreux Jazz Café », célèbres pour leur belle rentabilisation et leur portée éminemment éducative. La question de la préservation du peu d’espaces verts passant aussi généralement au second plan, — comme cela fut le cas lors de la construction du non moins massif Swisstech Convention Center — où la destruction d’une parcelle boisée avait déjà provoqué une levée de boucliers du côté de l’ADHIRE (Association pour la Défense des Intérêts de la Région des Hautes Écoles)15. Interpellé par l’association, l’ancien vice-président de Pro Natura Vaud avait apparemment jugé l’espace “sans valeur écologique” – une réponse peu surprenante selon notre source16.

En continuant dans le gigantisme, l’autre éléphant dans la pièce est le coût conséquent de cette rénovation : 10 millions pour un projet impliquant un bâtiment hautement classé, une estimation optimiste qui questionne lorsque pointe l’austérité promise par la nouvelle présidence. La question brûlante est si, à l’instar d’autres bâtiments clés du campus, l’institution ne compte pas déjà sur l’aide d’une fondation ou d’une entreprise privée ? Il n’y a apparemment aucun problème d’indépendance lorsque l’espace universitaire commence progressivement à ressembler à Santa Clara.

L’argumentaire de la “saturation du campus” laisse un goût amer en bouche quand ce dernier s’apprête à accueillir les centaines d’employés RTS, et on est en droit de se demander si les 26’793 m2 de surface utile (parking inclus) à son épicentre17 n’auraient pas pu laisser un peu plus que de minces coins de salle pour les quelque “15’000 étudiant.es en croissance” qui font si peur à M. Gäumann. D’autant plus que l’institution met actuellement en discussion l’imposition d’un moratoire sur le nombre d’immatriculations et que le conseil des écoles polytechniques fédérales (CEPF) prévoit budgéter brillamment en triplant au minimum les taxes semestrielles des étudiant.es étranger.ères d’ici 202518 – donnant de moins en moins l’impression d’être préoccupé par l’éducation.

Un silence assourdissant

Sur son site web19, l’institution se targue d’une grande communication avec les parties impliquées, mettant fièrement en avant les PVs de discussion, au nombre considérable de deux. Or la réalité est tout autre: Tom, membre de la ferme de Bassenges et docteur en environnement de l’EPFL, nous raconte ce printemps le chaos et la mauvaise foi de la dernière année.

Entre décembre 2022 et janvier 2023, le collectif a vent de discussions internes relatives à la ferme, interroge leur personne de contact et obtient une confirmation officieuse de l’existence du projet. Premier silence jusqu’à l’été 2023, au cours duquel la ferme envoie un mail à la direction demandant un retour clair – et, à la suite duquel, Mathias Gäuman vient officiellement annoncer leur volonté de non-renouvellement du bail et le lancement du projet Bernoulli.

“(…) C’est une situation qui est vraiment pas agréable” , Tom mentionne la déconnexion complète de l’EPFL face aux enjeux matériels, et à la réalité d’une entreprise agricole. “Ils nous ont dit qu’ils seraient super contents si on pouvait continuer de cultiver les terres (…) qu’ils aimaient bien voir passer les moutons et les chevaux.”

“On a expliqué que sans bâtiment on ne pouvait pas faire vivre le projet. (…) Une ferme c’est pas juste pour loger des gens, c’est pour stocker le foin, y mettre les animaux en hiver, stocker les légumes, y avoir un local de transformation ou une fromagerie.”

Tom, membre du collectif de la ferme de Bassenges

Les informations officielles suivent dans un mail, début juillet 2023, puis silence radio20, pendant presque un an.

Le projet de rénovation est cependant bel et bien lancé, Tom raconte les visites fréquentes d’architectes, d’urbanistes du canton qui viennent visiter les lieux “(…) on sait qu’il se passe des trucs, que le projet avance et on a aucune information.” Ils contactent tous les membres du centre Bernoulli personnellement, leur proposant une visite de la ferme, et d’échanger, leur annonçant le lancement futur d’une pétition – aucun retour. Le silence se poursuit après l’envoi d’une lettre recommandée de la pétition à Martin Vetterli lui-même, dont la réponse institutionnelle préférera passer par les journaux21 qu’une communication claire et directe.

Dans le courant de l’été 2024, l’EPFL rencontre finalement à nouveau le collectif, mais ne démord pas; la ferme doit être rénovée pour “son propre bien”, et l’institution leur aurait fait une fleur en proposant un bail symbolique de 1 franc. Il semblerait presque que la direction n’ait jamais eu l’intention de le renouveler, bien que ce dernier l’eut été tacitement.  L’ancien chef de service et ingénieur forestier retraité en charge de la gestion du projet, Philippe Vollichard confirme ce décalage;

“(…) le management, le vice-président, tout le monde s’attendait à ce que ça dure plus longtemps.”

Philippe Vollichard, chef de service EPFL à la retraite

Tom nous fait part d’une autre vision: “(…) On essaie d’avoir un lien avec le campus et ce sont des choses qui ne sont pas monétisées.” , L’entretien de la terre, les moutons qui paissent, les rénovations ou encore les projets de bachelor et de master accompagnés représentent un travail conséquent qui semble peu pris en compte.

Guerre de récits

Quelque chose dans l’air à changé, on constate aujourd’hui le glas de la tendance laudative verte, et les promesses durables de 2019 semblent déjà perdues. Il n’est plus profitable de parler d’écologie, comme reflété par la potentielle disparition de la vice-présidence pour la transition (VPT),  prévue par les futurs remaniements de la nouvelle présidence. Le revirement de l’institution au regard de la ferme souligne l’incompatibilité fondamentale d’un projet d’agriculture à long-terme avec les objectifs productivistes et instantanés de l’agenda néo-libéral epfellien. Discuter des objectifs et du bien commun de l’innovation est nécessaire, mais présenter la finalité du centre comme relevant de l’autorité supérieure de la connaissance est simplement déloyal et fallacieux.

“Il y a toujours eu un intérêt national supérieur des EPF – une exaltation de l’ingénierie (…) C’est très difficile de résister à cet argumentaire. »

Philippe Vollichard, chef de service EPFL à la retraite

Il n’est pas difficile d’imaginer les fins du futur centre, entre tourisme académique à tendance pastorale et mathématiques pour la cryptographie, le quantum computing et l’intelligence artificielle. D’autant plus que Martin Vetterli lui-même ne cache pas son intention de suivre les sycophantes de l’IA générative22, et leur chœur chantant les vertus d’une technologie déjà polémique pour son bilan humain et environnemental désastreux2324.

Cette tension à l’œuvre pose la question de l’agenda politique, de quel futur est considéré désirable. La technocratie libérale dopée au data, régie par les chantres de la numérisation heureuse et obligatoire ? Ou une société implémentant de la durabilité forte, fondée sur les collectivités locales et taillée sur les enjeux environnementaux et sociaux à long-terme ? Apparaissent en contraste la volatilité des stratégies techno-solutionnistes et la promesse de stabilité du low-tech. L’EPFL a fait son choix, celui du bénéfice bref, du rayonnement international clinquant plutôt que de tenter de réfléchir à un modèle d’ingénierie fondée sur les besoins objectifs de la société.

Néo-libéralisme sans issue

Le projet du centre Bernoulli “(…) une patate chaude (…)” , danse entre toustes au grand dam des acteur·ices cantonaux, fédéraux et l’EPFL, avec comme il est d’usage, le récit directeur du bloc bourgeois en arrière plan. Alors que la crise climatique impacte déjà la production alimentaire suisse, et que l’agriculture conventionnelle arrive aussi à ses limites25, la classe politique suisse préfère suivre le troupeau bêlant du Gartner et perpétuer un agenda productiviste et écologiquement ravagé. L’EPFL tient un discours fataliste sur sa situation financière et administrative, mais l’argument de l’inéluctabilité du “progrès”, et à terme de la destruction du contre-projet de la ferme sert de cache-misère à une véritable décision politique. Comme toujours l’ethos libéral est présenté comme la seule solution, c’est le TINA Thatchérien qui est recyclé inlassablement dans les bouches de ses cadres: “(…) Les conditions budgétaires ont changé.”

Et parallèlement à son discours victimaire, l’institution pratique des tactiques d’intimidation basses, joue de l’asymétrie d’information et fait usage de sa position de Léviathan académique pour dissuader les acteur·ices de la région. Certain·es de ses collaborateur·ices se sentant contraint·es par le devoir de diligence26, selon nos sources2728, se sont abstenus de signer la pétition;

“Pour avoir fait 25 ans d’EPFL, on s’y oppose pas facilement, ni en interne, ni en externe (…) c’est craint et respecté.”

Philippe Vollichard, chef de service EPFL à la retraite

Une stratégie qui fait preuve d’une myopie conséquente, après les plus de 8000 signatures de la pétition29 pour le sauvetage de la ferme, et met l’EPFL face à ses propres contradictions. Toujours selon Philippe Vollichard: “C’est une vieille idée, mais le dégât d’image de la pétition est d’ors et déjà immense, je n’ai  jamais vu l’EPFL dans cette situation là. Et pourtant dieu sait si on en a lancé des grands projets, et ça a toujours bien passé, mais là celui là il passe pas. (…) Le timing est pas bon, de l’académique plutôt que de l’agriculture – non c’est le sujet.

Ce dernier espère une sortie honorable; et peut-être qu’à défaut d’inscrire la ferme dans ses statuts comme demandé par le collectif, l’EPFL pourrait du moins tenir parole.x

**

  1. Loi fédérale sur les marchés publics (LMP) du 16 décembre 1994. RS 172.056.1 ↩︎
  2. Dossier d’appel à candidatures: Avenir des espaces agricoles des campus de l’UNIL à Dorigny et de l’EPFL à Bassenges. https://www.google.com/url?q=https://actu.epfl.ch/public/upload/files/Dossierappelcandidatures.pdf&sa=D&source=docs&ust=1730111536373679&usg=AOvVaw2ft_xz6DEBw-BMYfqkVCkV ↩︎
  3. Site de la ferme de Bassenges. (accédé le 18.11.2024). Principes de bases. https://fermedebassenges.ch/vue-generale/
    ↩︎
  4. Cyril Monette. Mobile Robotic Systems Group (EPFL). Hébergement d’une ruche connectée afin d’étudier le comportement social des abeilles (doctorat en cours). https://fermedebassenges.ch/collaborations-universitaires/ ↩︎
  5. Site du Centre Bernoulli. About the centre. (accédé le 18.11.2024). https://bernoulli.epfl.ch/ ↩︎
  6. EPFL Online People Directory. Maryna Viazovska. (accédé le 18.11.2024). https://people.epfl.ch/maryna.viazovska?lang=en ↩︎
  7. De 1 à 7 cette note est une indication des qualités architecturales et historiques d’un bâtiment, https://www.vd.ch/territoire-et-construction/monuments-et-sites/recenser-le-patrimoine-architectural ↩︎
  8. c.f Registre foncier, demande faite le 25.03.2024 ↩︎
  9. Loi fédérale sur l’aménagement du territoire (LAT) du 22 juin 1979. Plan sectoriel 2020. RS 700 ↩︎
  10. Office fédéral du développement territorial (ARE). Plan sectoriel des surfaces d’assolement. 08.05.2020 ↩︎
  11. Fabien Jakob. Politiques publiques sectorielles suisses de lutte contre la dégradation des sols. EchoGéo (En ligne). (accédé le 18.11.2024). http://journals.openedition.org/echogeo/26231. DOI: https://doi.org/10.4000/echogeo.26231 ↩︎
  12. Commune d’Écublens. Révision du plan d’affectation communal. 18.01.2022. https://www.ecublens.ch/images/stories/fichiers/PACom_rapportdesynthese_090112_DEF.pdf ↩︎
  13. Site du projet Bernoulli à Bassenges. L’essentiel en bref. (accédé le 18.11.2024). https://www.epfl.ch/campus/visitors/fr/batiments/projet-de-centre-bernoulli-a-bassenges/ ↩︎
  14. c.f interview de M. Gäumann pour KWAK. https://www.instagram.com/lecanardup/ ↩︎
  15. L’association a aussi récemment pris position en faveur de la ferme. ↩︎
  16. Notre contact désirant rester anonyme, en vertu de l’art. 172 al. 1 CPP  RO 2010 1881 (Code de Procédure Pénale) nous sommes en droit de protéger notre source ↩︎
  17. Site de la RTS. Bienvenue dans notre futur bâtiment RTS à Lausanne-Écublens. (accédé le 18.11.2024). https://www.rts.ch/entreprise/a-propos/10470236-bienvenue-dans-notre-futur-batiment-rts-a-lausanne.html ↩︎
  18. Site de l’EPFL. Finance de cours et autres frais. (accédé le 18.11.2024). https://www.epfl.ch/education/studies/reglement-et-procedure/taxes-d-etudes/finance-cours-autres-frais/ ↩︎
  19. accédé plusieurs fois, mais le plus dernièrement le 18.11.24 ↩︎
  20. Au moment de l’entretien, soit le 22.04.24. Suite à la pétition l’EPFL a daigné revoir le collectif une seconde fois. ↩︎
  21. Vincent Maendly. L’EPFL songe à sacrifier sa ferme modèle. 24heures (En ligne). Publié le 01.03.2024. (accédé le 18.11.2024). https://www.24heures.ch/agroecologie-lepfl-songe-a-sacrifier-sa-ferme-modele-689195894360 ↩︎
  22. Site de l’EPFL. New partnership with Bulgaria for artificial intelligence. (accédé le 19.11.2024). https://actu.epfl.ch/news/new-partnership-with-bulgaria-for-artificial-intel/
    ↩︎
  23. Billy Perrigo. OpenAI Used Kenyan Workers on Less Than $2 Per Hour to Make ChatGPT Less Toxic. Time (En ligne). Publié le 18.01.2023. (accédé le 18.11.2024). https://time.com/6247678/openai-chatgpt-kenya-workers/ ↩︎
  24. Kate Crawford. Generative AI’s environmental costs are soaring – and mostly secret. Nature. Publié le 20.01.2024. (accédé le 18.11.2024). https://www.nature.com/articles/d41586-024-00478-x ↩︎
  25. OFEV (Office Fédéral de l’Environnment). plan CH2018. Publié le 07.11.2023. https://www.nccs.admin.ch/nccs/en/home/the-nccs/priority-themes/ch2018-climate-scenarios.html ↩︎
  26. Art. 321a al. 1 CO (Code des Obligations). Loi fédérale du 30 mars 1911 complétant le code civil suisse (Livre cinquième: Droit des obligations). RS 220 ↩︎
  27. Ibid 16. ↩︎
  28. Contactée, l’EPFL nie la présence d’une quelconque injonction. ↩︎
  29. OpenPetition. Collectif Cambium Sàrl. Préservons l’avenir agricole de la ferme de Bassenges. Lancée le 28.02.2024. Rendue le 27.06.2024. (accédé le 20.11.2024). https://www.openpetition.eu/ch/petition/online/preservons-lavenir-agricole-de-la-ferme-de-bassenges ↩︎

Mot de la rédaction: nous sommes allé·es à la rencontre des parties impliquées, que ce soit du côté du collectif, de la commune, des membres du projet initial et des témoins annexes. Contactée, l’EPFL n’a pas donné suite à nos demandes d’entretien, si ce n’est pour l’apparition de M. Gäumann dans notre interview pour KWAK

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *