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Dynamiques de genre dans le militantisme

Illustrations : Lou De Bruycker

Pourquoi parler de genre et militantisme ? 

“Alors les copains à quand la grande discussion politique sur la place, la condition, l’oppression des femmes dans la société et aux Amis de la Terre ?” écrivait une militante des Amis de la Terre, première grande association écologiste française en 1979. Quarante-quatre années de luttes écologistes et féministes plus tard, nous posons la question à nouveau. 

Cet article fut rédigé suite à une autoformation sur les dynamiques de genre dans le militantisme que nous avons organisée en tant que co-responsable politique et coprésidente du comité Unipoly en 2022-2023. Il nous paraissait important d’aborder ce sujet spécifique car dans nos activités militantes et associatives respectives, nous avions toutes deux fait l’expérience (et continuons de le faire) de la persistance de relations de domination sur la base du genre, et ce dans des milieux prônant le féminisme. Unipoly, au même titre que toute autre organisation n’y fait pas exception. Si le présent article n’a pas vocation à faire office de témoignage de nos expériences individuelles, il s’attachera néanmoins à apporter un cadre théorique sur la manière dont ces relations opèrent à un niveau systémique. Car nous sommes convaincues que politiser ces formes d’oppressions au-delà de nos expériences individuelles représente une première étape nécessaire dans la lutte pour l’émancipation. 

L’adhésion à la cause féministe d’une organisation militante n’est pas suffisante pour faire obstacle à la domination masculine qui n’est souvent pas prise en charge par ces organisations, à savoir qu’aucune pratique spécifiquement féministe n’est instaurée au-delà des discours​1​. En effet, les militants n’ont bien souvent pas conscience du problème, ou, au mieux, tendent à le reléguer au second plan.

Les organisations militantes ont souvent pour habitude de lutter contre des ennemis se situant à l’extérieur du groupe. Or, les féministes amènent le conflit à l’intérieur même du groupe, ce qui peut être mal vu par certain·e·x·s militant·e·x·s qui tendent à réagir en affirmant que ce n’est pas une priorité et que ça serait une perte de temps, détournant l’organisation de ses objectifs centraux, créant un conflit inutile​*​. Alors qu’elles pointent du doigt des dynamiques collectives, les hommes se sentent souvent personnellement attaqués. 

Pour la sociologue Patricia Roux, la mixité serait responsable de la persistance du sexisme au sein d’organisations se voulant pourtant égalitaires et féministes. Au-delà du féminisme, elle souligne que des rapports de dominations perdurent dès lors qu’une catégorie sociale dominante est présente au sein d’une structure (ex. racisme, validisme, homophobie, etc.). 

Comment la domination masculine opère-t-elle au sein du militantisme ? 

La division genrée du travail militant 

Selon Danièle Kergoat, la division du travail au sein d’une société s’effectue selon deux principes organisateurs conjoints. D’une part, le principe de séparation qui assigne des tâches différentes aux hommes cisgenre et aux femmes*​†​, et d’autre part le principe hiérarchique faisant qu’un travail effectué par un homme sera plus hautement valorisé que le travail d’une femme*​2​. Dans les organisations militantes, la plupart des fonctions décisionnelles sont monopolisées par les hommes cis (à savoir principalement déterminer l’agenda du collectif et sa ligne politique) tandis que les tâches d’exécution non seulement reviennent aux femmes*, mais sont en plus invisibilisées, et dévalorisées socialement​1​

Les hommes ont tendance à plus souvent penser qu’ils peuvent assumer seuls toutes les responsabilités et donc à se décharger uniquement des tâches qui leur pèsent. Cette division genrée du travail a des conséquences non seulement sur la place et la reconnaissance dévolues aux femmes* à l’intérieur du groupe mais aussi sur les suites de leur engagement politique, les organisations militantes étant des vecteurs importants de socialisation secondaire​‡​​3​.

Dans le militantisme et le champ politique, les femmes* expriment souvent un intérêt moins important que les hommes pour la politique et intériorisent leur prétendue incompétence. Cela s’explique en partie par des différences de socialisation depuis l’enfance, et de la construction des identités “féminines” associées à la sphère privée et de l’identité masculine associée à la sphère publique. Sous le patriarcat l’une “des composantes centrales de l’identité masculine réside dans un potentiel d’investissement pour la quête de pouvoir et l’entrée dans des espaces de compétition, ludiques ou professionnels, d’où l’intériorisation d’une vision de la compétition, de la virilité comme capacité de conflit”​4​. Par ailleurs, ces différences se reproduisent et se renforcent du fait de la division des tâches militantes. Les femmes* vont plus avoir tendance à se sentir légitime à accomplir certaines tâches par rapport à d’autres ; par exemple elles tendent à s’exprimer plutôt pour constater et témoigner, là où les hommes entrent plus facilement dans des analyses politiques et stratégiques​5​.

La chercheuse en études de genre et féminisme Mary Parlee parle d’une division entre le rôle d’ “attention getting” (attirer l’attention) socialement dévolu aux hommes et le rôle d’ “attention giving” (donner l’attention) dévolu aux  femmes. Cette division tend à conférer aux hommes  la prise de parole dans les réunions internes, l’écriture de tracts dans les syndicats, etc. et à orienter les femmes* vers la valorisation des tâches effectuées par les hommes par différents moyens notamment l’écoute attentive en réunion, la distribution de tracts, etc​3​

Enfin, un dernier concept sur lequel nous souhaiterions revenir est celui de déplacement sexué. La sociologue Lucie Bargel interroge l’accession aux postes de pouvoir des femmes dans les organisations militantes. Si de plus en plus de femmes accèdent à des postes clés, Bargel analyse cela comme un “déplacement sexué” et non pas comme une réelle avancée vers l’égalité. De son analyse du fonctionnement des mouvements sociaux et partis politiques, elle tire la conclusion que les femmes* accèdent à des postes à responsabilité dans deux types de contextes : lorsque l’organisation manque de cadres et doit élargir son recrutement ou lorsque les enjeux de pouvoir liés au fonction de direction sont faibles voire nuls. Par ailleurs, nombreuses sont les femmes* à l’origine de certains mouvements sociaux qui seront remplacées par des hommes dès que la lutte commence à prendre de l’ampleur, et très vite écartées des postes à responsabilités et invisibilisées au profit de figures politiques et médiatiques masculines​§​.

De plus, le sociologue Olivier Fillieule souligne les effets pervers d’une parité encouragée lorsque celle-ci ne s’accompagne pas de changement profond dans la culture des organisations androcentrées fonctionnant sur le modèle du·de la militant·e·x s’engageant “corps et âme” dans son organisation, conduisant à un fort turn-over et de plus forts taux de burn-out féminins, à plus de sexisme, ainsi qu’à une plus difficile conciliation vie privée-travail.

Le travail du care

Au sein des organisations militantes, comme dans nombre d’autres milieux, le travail du care, à savoir les activités concernant le soin et l’attention accordés à autrui dans ses dimensions matérielles (e.g. prévoir les repas) comme émotionnelles (e.g. s’assurer du bien-être et de l’inclusion de chacun·e·x), est particulièrement assuré par les femmes* au sein des organisations militantes. 

Par contraste aux fonctions traditionnelles de leadership assurées par les hommes, la sociologue Belinda Robnett parle d’un niveau intermédiaire de leadership assuré par les femmes* et vital pour les organisation, qu’elle nomme les “bridge leaders”, ce sont elles qui généralement font le pont pour relier les membres potentiels aux adhérent·e·x·s, qui prennent en charge le travail émotionnel, les liens affectifs de solidarités entre les membres, qui construisent les réseaux et cimentent les liens formels en mobilisant leurs compétences acquises dans la sphère familiale. 

Ces pratiques militantes consacrées à l’entretien de la sociabilité et de la cohésion du groupe accomplies sur un mode informel sont largement invisibilisées au profit des pratiques militantes davantage publiques, formalisées et privilégiées par les hommes, conduisant à une forme de naturalisation des compétences déléguées aux femmes*, et par extension les déqualifiant.

Par ailleurs, les mouvements féministes animés par des femmes choisissent délibérément des formes d’organisation décentralisés non hiérarchiques les poussant à cultiver des structures permettant l’horizontalité des relations de pouvoir, l’expression de l’émotion, de l’empathie et de l’attention, caractéristiques éloignées du mode d’organisation androcentrée dominé par une éthique masculine de la rationalité et de la raison, la valorisation des rapports hiérarchiques, et le souci de laisser de côté les émotions et les considérations personnelles​5​

Le sexisme ordinaire dans le travail militant 

Enfin, le sexisme ordinaire reste souvent largement présent dans les milieux militants. On constate en premier lieu une violence verbale à l’égard des femmes* dans les organisations militantes (et bien sûr au-delà) : les femmes* se font interrompre plus largement que les hommes et presque systématiquement par des hommes. Ensuite on assiste à une euphémisation du sexisme par les hommes ; il existe une différence de vécu et de perception du sexisme ordinaire entre une femme* et un homme : les femmes* subissent, ressentent et parfois dénoncent la domination exercée par les hommes, qui eux tendent à euphémiser leur participation à cette domination. Les hommes dans les organisations militantes tendent à ne pas s’apercevoir de la domination qu’ils exercent, et ce en dépit de l’important capital culturel​¶​ que certains possèdent (censé favoriser les dispositions à la réflexivité). Les rares à percevoir cette asymétrie ne considèrent généralement pas qu’il s’agisse d’un problème prioritaire à prendre en compte dans l’organisation​1​

Acquisition de capital militant et capital politique 

La division sexuelle du travail militant favorise les hommes dans leur acquisition de capital militant​6​. Le capital militant peut être défini comme un “ensemble de savoirs et de savoir-faire mobilisables lors des actions collectives”, comme des connaissances techniques (rédaction de tracts, de communiqués de presse, etc.) organisationnelles (fonctionnement d’un collectif, historique), ou relationnelles (réseaux militants, contacts avec des personnes ressources, des journalistes, etc.). Ce capital militant peut renforcer un entre-soi masculin au détriment des femmes* lorsque les hommes utilisent un langage commun militant, non accessible aux personnes dont les femmes* ne détenant pas le même capital militant, ou encore par la rétention d’information et monopolisation de contacts stratégiques (même de manière inconsciente !). 

Le capital politique correspond à la manière dont un individu est considéré par les autres au sein d’un groupe​6​. Le genre intervient dans la transformation du capital militant en capital politique, c’est-à-dire qu’à compétences et carrières militantes similaires, les hommes sont plus souvent perçus comme des personnalités charismatiques que les femmes*. Le capital militant favorise le développement du capital politique car l’acquisition de connaissances et de savoir-faire militants permet aux individus de gagner en crédibilité auprès des autres et ainsi développer une “aura militante”. Du fait que les hommes se soient construit un capital militant et/ou politique plus important, les informations qu’ils partagent sont aussi considérées comme plus fiables. 

Ces disparités d’acquisition de capital militant et politique permettent aux hommes d’avoir une position de pouvoir et d’influence au sein du groupe et particulièrement sur les femmes*. Les militants hommes au fort capital politique font alors office de figures d’autorité à même d’évaluer et de sanctionner le travail effectué par les femmes*. Ces dernières et notamment celles dotées d’un faible capital militant, ont dès lors eu tendance à chercher leur approbation. Ce crédit dont disposent les hommes les place dans une position de référents. et les rend également plus enclins à s’autoriser, par exemple, des prises de décision unilatérales.

Réactions et luttes contre ces dynamiques genrées 

Stratégies de coping 

Le coping correspond aux stratégies d’évitement mises en place par les femmes* pour faire face à la domination masculine. Ces actes de micro-résistance sont souvent mis en place de manière inconsciente, et s’ils permettent aux femmes* d’éviter individuellement  la domination masculine, ces derniers ne permettent pas en eux-même de transformer ces rapports de pouvoir. On compte parmi ces actes l’autodérision préventive, qui empêche les hommes d’énoncer eux-mêmes des propos sexistes ou dévalorisants, un refus de se laisser assigner les tâches les plus socialement dévalorisées, ou encore le désengagement d’une organisation qui reste souvent fait de manière silencieuse, invisibilisée et non mise en lien avec les structures de pouvoir internes à l’organisation, permettant au pouvoir des hommes de rester in fine intact du fait d’un fort turn-over feminin​1​.

Changements structurels 

Certaines pratiques permettent d’adresser ces disparités de pouvoir, à savoir en premier lieu le respect du principe de parité qui évite le monopole masculin des postes de direction, mais il ne saurait suffire à lui seul​#​. D’autres pratiques incluent la tenue de réunions voire même d’assemblées générales en mixité choisie, ceci permettant aux femmes* de s’exprimer plus librement qu’en réunions mixtes, ou encore l’instauration d’une double liste des tours de parole permettant aux femmes d’intervenir avant les hommes même s’étant inscrites après​1​.

Par ailleurs, l’expérience de la sororité, d’une proximité forte entre les femmes* et les espaces et échanges en mixité-choisie sont autant d’outils ayant historiquement permis aux femmes* de prendre conscience des oppressions qu’elles subissent, permettant également une certaine libération de la parole pouvant par la suite favoriser la mobilisation pour lutter contre cette domination​5​

Enfin, si l’engagement associatif, syndical ou partisan reproduit des relations de pouvoir genrées, celui-ci peut, malgré tout, jouer pour les femmes* un rôle libérateur en leur permettant de sortir de l’univers domestique et d’acquérir de nouvelles compétences jusqu’alors inaccessibles. En effet, la politisation peut permettre aux femmes* de faire le lien entre oppression domestique et oppressions dans l’engagement militant, autrement dit, de la dimension systémique de l’exploitation patriarcale​5​.

Conclusion : l’émancipation, vraiment ?

Si ces pratiques de résistance peuvent conduire à des changements, de manière générale il semblerait que la revendication et la prise d’autonomie par les unes ait rarement un effet sur les autres : “dans la lutte elles ont bouleversé un certain nombre de schémas, de stéréotypes, mais l’inverse ne s’est pas produit : les hommes […] n’ont pas (ou très rarement) investi les rôles féminins”​5​

Bourdieu écrivait qu’“il ne suffit pas de se gendarmer contre la timidité, il ne suffit pas d’en connaître les tenants et les aboutissants, les origines sociales, etc. pour être libéré […] La libération ne passe pas non plus par une simple prise de conscience”​7​. Et nous le savons bien : peu importe le nombre d’autoformations que nous pourrions faire, le nombre d’articles que nous pourrions écrire ou le nombre de discussions en mixité-choisie que nous pourrions avoir, aussi nécessaire cela soit-il, cela reste largement insuffisant pour transformer ces rapports. Au-delà du partage de ces connaissances pour faire progresser la conscience politique sur ces enjeux et de l’éternelle attente d’une remise en question des hommes (sur laquelle nous ne pouvons malheureusement compter), la question reste ainsi de savoir quelles structures et pratiques alternatives mettre en place au sein de nos collectifs. 

Aux suites de cette autoformation, de l’écriture de cet article et de maintes discussions au fil de l’année, nous avons concrètement : 1) tenté de recruter en priorité des femmes* pour le comité nous succédant, et avons tenu à ce que l’intégralité des postes de coprésidence et de responsables politiques soient occupés par des femmes*, 2) encouragé les femmes* militant pour les projets de politique universitaire du comité (ex. campagne On a les Crocs) d’organiser elles-mêmes en priorité les prochaines Assemblée Générales, de proposer un format plus inclusif, afin de ne pas se cantonner à la prise du P.V. pendant que les hommes débattent, 3) organisé des échanges discussions au sein du groupe Unipoly mixité choisie, de l’organe de médiation d’Unipoly et du comité, et 4) organisé un week-end de formation politique et de cohésion pour les femmes* du comité nous succédant. Toutes les participantes* ont pu donner une autoformation et animer une discussion sur un sujet politique, et arpenter collectivement un ouvrage. Ce week-end a été un grand succès et nous encourageons vivement les prochains comités et tout autre collectif a organiser de tels moments d’autoformation en mixité choisie. 

Ressources additionnelles : 

  • Lien autoformation :

Crédit image: Image Freepik


  1. ​*​
    Voir Joubert, C. (n.d.). Sexisme en milieu militant (2/2) : Monarchie et Anarcho-Sexisme. Issu de Les Ourses à plumes : Webzine Féministe. https://lesoursesaplumes.info/2020/05/08/sexisme-en-milieu-militant-a-la-rencontre-des-fondatrices-du-cass-collectif-antisexiste-pour-une-scene-safe-2-2/
  2. ​†​
    Nous faisons tout au long du texte appel aux catégories d’hommes cis-genre et de femmes*, pour désigner les personnes socialisées en tant que et se définissant comme hommes, versus les personnes socialisées en tant que et/ou se définissant comme MINTA.
  3. ​‡​
    La socialisation secondaire prend place dans de la fin de l’adolescence à la vie d’adulte dans les différents milieux sociaux que fréquentent un individu, et qui forme une pratique de socialisation en continuité ou en rupture avec la socialisation primaire d’un individu (celle qui a lieu durant l’enfance).
  4. ​§​
    C’est ce que montrent notamment Ronald Lawson et Stephen Barton dans leur étude du mouvement des locataires à New York. Voir Lawson, R., & Barton, S. E. (1980). Sex roles in social movements: A case study of the tenant movement in New York City. Signs: Journal of Women in Culture and Society, 6(2), 230-247.
  5. ​¶​
    Selon Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, le capital culturel correspond à l’ensemble des ressources culturelles dont dispose un individu, ex. diplôme, vocabulaire utilisé, aisance à parler en public, aisance sociale, etc.
  6. ​#​
    Sur les effets pervers d’une politique d’encouragement de quotas de femmes qui ne s’accompagne pas de changements structurels plus importants, voir Monney, V., Fillieule, O. & Avanza, M. (2013). Les souffrances de la femme-quota: Le cas du syndicat suisse Unia. Travail, genre et sociétés, 30, 33-51.
  1. 1.
    Cervera-Marzal M. Masculine Domination into Activism. Analysis of Gender Relations in an Alter-Globalization Movement. sociologies. Published online May 26, 2015. doi:10.4000/sociologies.5116
  2. 2.
    Roux P, Perrin C, Pannatier G, Cossy V. Le militantisme n’échappe pas au patriarcat. Nouvelles Questions Féministes. Published online June 1, 2005:4-16. doi:10.3917/nqf.243.0004
  3. 3.
    Bargel L. La socialisation politique sexuée : apprentissage des pratiques politiques et normes de genre chez les jeunes militant·e·s. Nouvelles Questions Féministes. Published online June 1, 2005:36-49. doi:10.3917/nqf.243.0036
  4. 4.
    Guinnet C, Neveu E. Féminins/Masculins, Sociologie Du Genre. Colin; 2004.
  5. 5.
    Fillieule O. Chapitre 1 / Travail militant, action collective et rapports de genre. Le sexe du militantisme. Published online January 1, 2009:23-72. doi:10.3917/scpo.01.0677
  6. 6.
    Des militantes du comité de mobilisation de l’EHESS 2020. Lutter en féministes dans les mouvements sociaux. De la riposte à l’élaboration d’une stratégie. Contretemps. Published March 10, 2021. https://www.contretemps.eu/riposte-antisexiste-strategie-feministe-mouvements-sociaux/
  7. 7.
    Bourdieu P. A Propos de La Domination Masculine. Editions Agone; 2003.

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